Méthodologie Statistique appliquée à la Parapsychologie : Réplication, Effect-size, & Méta-analyse
Rapport de stage en licence de Psychologie Expérimentale, soutenu à l'Université de Liège, Belgique, 1996
David LELOUP
Dès ses débuts, à la fin du XIXième siècle, la recherche expérimentale en parapsychologie a utilisé - et d'une manière souvent originale comme le montrent les travaux désormais classiques de Rhine - les méthodes probabilistes et statistiques. Aux environs de 1985 les utilisateurs de la statistique ont eu à leur disposition de nouvelles procédures parmi lesquelles les "méta - analyses" qui permettent de traiter les résultats contradictoires d'un ensemble d'expériences similaires (seule une partie de ces expériences a donné des conclusions favorables à une certaine hypothèse) en cherchant à savoir "de quel côté penche la balance".
Si dans les pays anglo-saxons ces techniques modernes sont très vite devenues populaires dans tous les domaines où la statistique est employée il a fallu attendre pour qu'elles soient connues en France. C'est pour cela que lorsque, en 1996, David Leloup, étudiant en 3ième année de psychologie à l'Université de Liège (Belgique) est venu, avec l'accord de ses enseignants, effectuer un stage sous ma direction au Département de Mathématiques de l'Université de Toulouse-Le-Mirail je lui ai proposé de s'intéresser à ces méthodes nouvelles et à leur application à la parapsychologie.
Pour mener sa tâche à bien David Leloup a bénéficié, à ma demande, du soutien constant de Mrs Jessica Utts (Université de Davis, California), statisticienne réputée dont l'engagement dans la recherche en parapsychologie est bien connu, et le rapport présenté avec succès à l'Université de Liège constitue certainement l'un des tous premiers documents disponibles en français sur le sujet. M. Leloup a publié un article portant le même titre dans la " Revue Francaise de Parapsychologie", volume 4, numéro 4, 1996" (ancienne série)
Y.L..
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Epistémologie et parasciences
Mémoire de maîtrise de philosophie soutenue à l'Université de Provence (Aix I ) en juin 1999
Axel MAZUER
Axe Mazuer a tiré de ce travail l'article Les topiques en parapsychologie publié, en juillet 2000, dans la " Revue Francaise de Parapsychologie", volume 1, numéro double 3-4, article dont voici le résumé :
"Nombreux sont les chercheurs et les auteurs qui ont releve un "blocage", une "inertie" voire une "conspiration du secret" de la part d'une majorite de leurs interlocuteurs, "hommes de la rue" aussi bien qu'autorites mediatiques, scientifiques et ce quels que soient les arguments et preuves montres en faveur du paranormal. Par une analyse des lieux-communs et arguments- types structurant le discours dit "rationaliste" on examine ici en detail les sources de ce "syndrôme du refus" et les erreurs de logique qui le soutienne puis on pose la question : la parapsychologie (et les parasciences) sont-elles scientifiques ?"
puis en 2001 le texte ci-dessous :
Paranormal
et discussions de café 
Science, research in the paranormal and irrational belief : what is the link ?
Master thesis in scientific communication, Dublin City University, 2002
Marie-Catherine MOUSSEAU
ABSTRACT
This study is aimed at checking the following assumption, supported by several French scholars: in France, the investigation of the paranormal is completely ignored and regarded as a pseudoscience, and this is responsible for the overwhelming proliferation of irrational beliefs. This rejection is not justified; this discipline used to be thoroughly investigated by the major academic figures of the end of the XIXth century, and, contrary to what is now assumed, the debate has never been closed.
My first concern has been to check whether the study of the paranormal (and more precisely parapsychology) actually meets the criteria of a pseudoscience or not. This has been done by first establishing a list of criteria which I believe should characterize science vs. pseudoscience; second by analysing the communication within the paranormal researchers’community in respect to those criteria. This analysis has been conducted on a selected samples of the main fringe journals (content analysis), but also through interviews of editors. I was also able to make an assessment of the oral communication process by attending to the annual meeting of the community. I found several significant differences in their communication process compared to mainstream science; differences which are discussed. However, the conclusion of this first part is that the study of paranormal meets the scientific criteria I selected. According to those criteria, the rejection of parapsychology from the mainstream scientific community is indeed not justified.
My second concern was to assess the media coverage of the scientific study of the paranormal in France vs. UK. This has been done by a dissemination analysis (amount of articles published) and diffusion analysis (analyse of the content of these articles) conducted for the newspapers and two main scientific magazines (one per country). The second conclusion of this study is that the French scholars are right: the scientific study of the paranormal is completely disregarded by the French.media. It is on the contrary well reported by the British media.
This allowed me to check the primary assumption, whether the proliferation of irrational beliefs is indeed negatively correlated to the acknowledgement and report of the scientific paranormal research. By studying the surveys made on paranormal beliefs in France and UK, I found out it is not. Irrational belief is as widespread in the UK as it in France, although the British population is more informed about the scientific aspects and interpretations of paranormal phenomena. My final conclusion is that, even though some French scholars are right to consider that the dismissal of paranormal research as pseudoscience is not justified, they are wrong to believe that this dismissal is responsible for the proliferation of irrational belief. Belief, by nature, doesn’t appear to look for any external justification. It is related to faith rather than scientific evidence.
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